L’économiste britannique Colin Clark a eu la pensée d’analyser la structure de l’économie sous l’angle des types de productions. Il a distingué le secteur primaire qui exploite directement les richesses naturelles, le secteur secondaire qui fabrique des produits finis transformés, et le secteur tertiaire qui s’investit dans la production et l’échange de services.
Le secteur primaire recourt à trois forces de production : la terre, la main d’œuvre et le capital. Si au 19ème siècle, l’économie agricole absorbait jusqu’à 40% de la population active, elle cède aujourd’hui la prééminence à l’industrie et à l’économie de services. La part du secteur agricole est en nette diminution dans plusieurs régions du globe, notamment dans les pays à haut revenu. Les principaux facteurs responsables de la déprise agricole sont :
Si le secteur primaire tire sa production de l’extraction des ressources agro-pastorales, cynégétiques, forestières ou piscicoles, le secteur secondaire construit des biens manufacturés issus de la transformation des matières premières.
L’industrie recouvre des composantes variées :
L’éveil de l’industrie s’est produit au 19ème siècle dans le Royaume-Uni, par le fait de la substitution de la machine à vapeur par le train électrique.
La domination du secteur tertiaire différencie les pays développés, eu égard au volume d’emplois qu’il génère et à son pourcentage dans le PIB. Le secteur tertiaire regroupe les activités qui ne sont ni des activités de production primaire ni des activités de transformation (industrie et artisanat). Les métiers du tertiaire produisent des services : les uns marchands (coiffure, vente de marchandise, service à la personne…), les autres non-marchands (défense policière, justice, une partie du secteur de l’éducation…).